mardi 31 mars 2009

Le saut de l'Acomat

Non loin de Pointe-Noire (Pwentnwa en créole), à l'ouest de la Basse-Terre, le saut de l'Acomat constitue l'une des plus jolies piscines naturelles de Guadeloupe.

Haute d'une dizaine de mètres, la cascade doit son succès à la couleur turquoise de son eau. Celle-ci se déverse dans un bassin rond d'une profondeur de 2,43 mètres propice à la baignade.

L'eau y étant un peu plus fraîche que dans la mer des Caraïbes, vous pourrez vous y rafraîchir en toute quiétude après une petite ballade dans les forêts avoisinantes. Attention toutefois à ne pas plonger n'importe où, de grosses roches étant immergées dans le bassin. Méfiez-vous aussi du phénomène d'aspiration vers le fond créé par le débit de la cascade et renforcé après les périodes de fortes pluies.

Le saut de l'Acomat est situé sur le parcours de la rivière du même nom. Il est accessible par la route d'Acomat à proximité de la plage de l'anse Caraïbe. Depuis le parking, il vous faut traverser une propriété privée et emprunter un chemin escarpé sur une pente assez raide. Après une dizaine de minutes de descente où les baskets sont vivement conseillées, vous pourrez profiter d'un moment de détente inoubliable .

lundi 16 mars 2009

Gourbeyre et les bassins de Dolé

Initialement appelée "Dos d'âne", la commune fut rebaptisée le 30 avril 1846 du nom de l'amiral Gourbeyre, gouverneur de Guadeloupe qui se distingua durant le terrible tremblement de terre de 1843 par son dévouement et son organisation des secours.

Située au sud-ouest de la Basse-Terre, sur les pentes de la Soufrière, la ville vécut longtemps de la culture du café. Ce n'est qu'au début du XXe siècle que Goubè (son nom créole) devint un lieu de villégiature privilégié en raison de sa station thermale.

Les bassins de Dolé sont bien connus des guadeloupéens pour leurs vertus thérapeutiques. L'eau tiède qui s'y déverse à une température de 33°C soulage l'arthrose et les rhumatismes. Les bassins sont au nombre de trois : le bassin public (en photo et vidéo sur cette page), le bassin Capès et le bain des Amours.

Niché à 216 mètres d'altitude, dans la section de Dos d'âne, le bassin public est très facile d'accès. Il se situe au bord de la route de Dolé menant de Trois-Rivières à Basse-Terre. Garez votre voiture le long de la route et allez vous y relaxer. Petit conseil : placez vous devant le petit aqueduc et profitez des massages naturels que prodigue l'arrivée d'eau.

En 1969, la société anonyme des Eaux de Capès-Dolé reprit l'exploitation de l'ancien site thermal pour y implanter une usine de production d'eau en bouteille. Depuis, la marque Capès fournit la totalité de l'île en eau minérale.

dimanche 8 mars 2009

Les chutes du Carbet

Les chutes du Carbet sont trois cascades situées au sud de la Basse-Terre, au coeur du parc national de la Guadeloupe.

La rivière du Grand Carbet prend sa source sur le flanc est de la Soufrière, à près de 1 300 mètres d'altitude. Son nom provient sans doute d'un village amérindien composé de carbets (grandes cases ouvertes servant d'abris) installé non loin de son embouchure. Ses eaux sulfureuses dévalent le volcan sur une longueur de 11 km avant de se jeter dans la mer des Caraïbes au niveau de Capesterre-Belle-Eau.

D'après la légende, Christophe Colomb aurait aperçu les chutes du Carbet depuis sa caravelle lors de son voyage de 1493. En manque d'eau douce, il aurait alors donné l'ordre à ses équipages d'accoster en Guadeloupe afin de faire le plein et de leur accorder quelques jours de repos.

La première chute se situe à deux kilomètres de la source. D'une hauteur totale de 125 mètres, elle est la plus grande des trois. Elle tombe en deux sauts successifs: un grand de 115 mètres puis un autre plus petit de 10 mètres. La seconde (en photo ci-dessus) est la plus connue et la plus facile d'accès. Elle mesure 110 mètres de haut. Quant à la dernière, elle se situe à proximité de l'embouchure et ne mesure "que" 20 mètres. Cependant, elle possède le débit le plus fort de toutes les chutes d'eau de Guadeloupe ce qui la rend très impressionnante.

Depuis l'entrée du site (photo ci-dessus), la première chute est joignable après une marche d'environ 1h30. La seconde est beaucoup plus facile d'accès. Le sentier est aménagé et la randonnée ne dure que 20 minutes jusqu'à un petit pont de bois dont l'accès est désormais barré depuis le tremblement de terre de 2004. Il n'est donc (légalement) plus possible de franchir la rivière pour se rendre au pied de la deuxième chute. Enfin, il est possible de gagner la troisième chute en empruntant un chemin partant de la deuxième et nécessitant 2h30 de marche. Un autre accès plus facile (1h30 de marche) est possible depuis Capesterre-Belle-Eau.